top of page

CAMILLE

"On ne badine pas avec l'Amour"

d'Alfred DE MUSSET

​

L'histoire :

​

La pièce se déroule au château du Baron et a pour principaux personnages Camille, sa nièce, une jeune fille de 18 ans qui sort du couvent, et son cousin de 21 ans, Perdican, récemment titulaire d'un doctorat. Les deux jeunes gens se retrouvent après dix ans de séparation dans ce château si cher à leurs cœurs, où ils ont grandi, joué, et où ils se sont aimés. Le Baron projette de marier les deux cousins.

 

Perdican et Camille s'aiment depuis toujours, mais cette dernière, éduquée très strictement par les sœurs du couvent, toutes victimes d'amours malheureuses, a appris à ne pas avoir confiance en les hommes. Elle a donc pris la décision d’y retourner et de vouer sa vie à Dieu.

 

Camille continue malgré tout de cacher ses sentiments pour Perdican, par pur orgueil. Elle envoie donc une lettre à Louise, une religieuse de son couvent qui l'a fortement influencée par l'exemple de ses propres malheurs pour la dissuader de quitter ce lieu où elle « est en sécurité », lettre où elle explique qu'elle a tout fait pour se faire détester de Perdican, et où elle affirme que ce dernier est au désespoir à cause de son refus de mariage.

 

Au cours d’une dispute entre Dame Pluche et Maître Blazius, Perdican tombe sur cette lettre. Touché dans son amour-propre, il laisse l'orgueil et la vanité le dominer, et décide de la détromper en séduisant Rosette, une jeune paysanne, sœur de lait de Camille, espérant ainsi rendre sa cousine jalouse, lui donnant rendez-vous afin qu'elle assiste à la scène.

 

Mais Camille apprend par Dame Pluche que Perdican avait lu sa lettre, et comprend ainsi son comportement. Par vengeance, elle affirme à Rosette que Perdican se moque d'elle. Rosette s’aperçoit de la méprise et perd connaissance. Camille et Perdican s'avouent finalement leur amour dans la dernière scène, mais Rosette, qui les observait en cachette, ne supporte pas cette désillusion et meurt d'émotion : « Elle est morte. Adieu, Perdican. », conclut Camille

​

1 représentation à l'Atelier International de Théâtre Blanche Salant et Paul Weaver.

CAMILLE

 

"(...)Quand elle disait : « là, j’ai été heureuse », mon cœur bondissait ; et quand elle disait : « Là, j’ai pleuré », mes larmes coulaient. Mais figurez-vous quelque chose de plus singulier encore ; j’avais fini par me créer une vie imaginaire ; cela a duré 4 ans ; il est inutile de vous dire par combien de réflexions, de retours sur moi-même, tout cela est venu... ce que je voudrais vous raconter comme une curiosité, c’est que tous les récits de Louise, toutes les fictions de mes rêves portaient votre ressemblance."

​

Camille a terriblement peur des hommes et d'Aimer tout simplement. Pour elle aimer s'est faire preuve de faiblesse et les hommes en abusent. Elle voudrait que Perdican la rassure en lui disant que ce n'est pas vrai, qu'il n'est pas comme ça et qu'il l'aimerait toute sa vie. Elle est prête à l'aimer. Mais voilà que celui-ci est blessé dans son orgueil face à la "résistance" de Camille et ne comprend pas son besoin d'être rassuré...

bottom of page